SUR LE TOIT DE L’AFRIQUE : UN TREK AU KILIMANJARO

NOTRE EQUIPE GRAVIT LES SOMMETS

C’est l’histoire d’un couple. Lui est passionné de montagne et de randonnée, elle de voyages en Afrique. A la question “Pourquoi le Kili ?”, notre moniteur Thomas répond : “C’était son rêve, et je voulais le vivre avec elle”. Jessica, quant à elle, nous répond, les yeux brillants des souvenirs de cette aventure : “Je connais bien le continent africain, j’y ai fait des missions humanitaires et de nombreuses rencontres. Thomas et moi voulions faire un sommet ensemble, et je n’avais que l’Afrique en tête. Nous sommes partis pour la Tanzanie, et son sommet à plus de 5 800 m, pour la plus grosse expédition de ma vie jusqu’à ce jour”.

RANDONNEURS ET GLOBE-TROTTEURS

Après avoir lu et relu les guides du Routard et divers sites internet durant plusieurs mois, ils connaissaient les itinéraires, les tarifs et les conditions de voyages sur le bout des doigts. Ils sont partis en Novembre 2016, sans aucune réservation pourtant, avec leurs sacs à dos, et l’envie de gravir les sommets.

Avant ce voyage, notre couple de globe-trotteurs avaient déjà parcouru une bonne partie du monde. L’Australie en sac à dos, leur Working Holiday Visa en poche, puis l’Amérique du Sud en bus, du nord jusqu’à Ushuaïa. Sur la route ils ont réalisé de nombreux mini-treks de 3 ou 4 jours. Ils s’étaient formés à l’autonomie, dormant dans leur tente et s’improvisant des campements de fortune. Mais cette fois, c’était une autre paire de manches. On ne part pas escalader le Kilimandjaro en solo.

L’ASCENSION DU KILIMANJARO

Comment s’organise-t-on pour grimper sur le toit de l’Afrique ? Situé à 5890m, cette ascension ne peut se faire seuls, sans guide. Débarqués à Dar Es Salaam, ils commencent leur mois de vacances par le trek au Kili. Après avoir trouvé une agence de voyage locale, ils se sont embarqués pour ce périple en compagnie de deux autres voyageuses, une maman et sa fille. Au départ de Moshi, ce ne sont pas moins de 13 porteurs qui les accompagnent dans cette aventure durant 6 jours.

“Nous passons par la voie Machamé. C’est le seul itinéraire qui fait un tour complet de la montagne. Cela permet de voir un maximum de paysages durant l’ascension” nous explique Thomas. “Nous portions chacun notre sac individuel, mais il était impressionnant de voir autant de porteurs seulement pour 4 touristes, en plus des 2 cuisiniers et 2 guides.”

Chaque soir, le groupe s’arrêtait dans l’un des campements prédéfinis sur la route. “Il y avait toujours beaucoup de monde dans les campements” nous explique Jess, “mais nos guides connaissaient les petits recoins pour être plus tranquilles et éloignés des autres.” “Le Kili, c’est plus de 33 000 randonneurs par an” renchérit Thomas, “c’est fou le monde qu’il y avait sur la route”.

Alors qu’ils avaient débuté l’ascension en shorts et Tshirts, ils se retrouvèrent sous la neige le 3ème jour et atteignirent le sommet avec leurs vestes de montagnes, dans un climat bel et bien hivernal où les températures avoisinaient les -10°C. Mais leurs cœurs étaient bouillants, remplis de la satisfaction de leur ascension.

DES RENCONTRES ET MOMENTS PARTAGÉS

Après avoir profité des vastes paysages, ils traversèrent l’immense forêt tropicale et eurent la chance de rencontrer leurs habitants : les singes, simplement nommés par les guides “blue monkeys” et “black and white monkeys”.

A la fin du trek, Thomas et Jess n’avaient plus besoin de leurs vêtements de montagnes, ils les répartirent entre les 17 guides, porteurs et cuisiniers en fonction de leurs besoins. “Certains n’avaient pas de gants, d’autres étaient monté en short jusqu’au sommet.” témoigne Jess. Nos voyageurs continuèrent leur route à travers la Tanzanie, plus légers, dans des températures bien plus clémentes, ravis de leur ascension.

Les hauts sommets du Kilimandjaro avaient étanché leur soif d’aventure et usé une bonne partie de leur énergie, mais de retour dans les vallées, l’aventure continuait. Encore 3 semaines en sac à dos, parmi les villages et contrées reculées. Thomas profita de la côte pour s’initier aux joies du kitesurf sur l’île de Zanzibar Town, à Paje.

La tête encore pleine de vues magnifiques et de couchers de soleil rougeoyants, l’Afrique est ancrée dans leurs cœurs et leurs mémoires. Les souvenirs resteront impérissables.

A quand le prochain voyage ? On vise le toit du monde cette fois ?

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