GLOBE TROTTEURS PASSIONNES AU SEIN D’OXYGENE

Avez vous déjà pensé à ce que votre moniteur de ski fait l’été ?

Une fois que la neige a fondu, à quoi passe-t-il son temps ? Où peut-il bien aller ?

Et le ski man de votre magasin de location, quand il n’a plus de skis à affûter, à quoi se consacre-t-il de mai à novembre ?
Le voyage, un autre métier, des études ? Une longue sieste de 6 mois pour se remettre de la rude saison hivernale ?
Jetons un œil à quelques portraits de notre équipe Oxygène :

Nos moniteurs ont du talent :

Commençons par nos italiennes, Pamela et Calypso, monitrices à Val d’Isère depuis plusieurs années, ont pas mal de vécu et de voyages derrière elles !

Pamela en Australie

Pamela en voyage, lors d’une randonnée sur le mont Kosciuszko, la montagne la plus haute d’Australie.

Elles avaient toujours rêvé d’aller skier en Nouvelle Zélande, et pour réaliser ce rêve, quoi de mieux que de le financer en travaillant et en vivant sa passion dans le même temps ? Pendant 18 mois d’affilée, la neige était leur gagne pain et leur plaisir.

«- Le froid et l’hiver pendant 1 an et demi d’affilée, ça na pas été trop dur ?
– C’était particulier, mais nous avons fait un saut de puce vers la Thaïlande à la fin de la saison d’hiver en Nouvelle Zélande afin de profiter un peu des plages et du soleil. On a emmagasiné un maximum de chaleur avant de revenir en novembre dans les Alpes pour enchaîner une nouvelle saison d’hiver.
– Vous avez un peu bougé en Nouvelle Zélande ?
– Nous travaillions sur l’île du Sud, et avons voyagé à la fin vers l’île du Nord pour skier sur les volcans : ça c’était une toute nouvelle expérience du ski !»
Puis elles nous sont revenus et ont créé leur marque de cache-cous et tshirts Y-line, en vente dans nos magasins Oxygène.

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Pamela et Calypso, avec leurs produits Y-line.

 

Comme Pamela et Calypso, Raphaël, notre directeur technique de Val d’Isère, membre actif de l’ANENA, Association Nationale pour l’Étude de la Neige et des Avalanches, a aussi vécu 3 saisons d’hiver à la suite en allant aussi enseigner dans l’hémisphère sud : en Nouvelle Zélande, Australie et Argentine

raph glacier perito moreno, argentina

Raph, devant le grand glacier de Perito Moreno, Argentine.

“- Alors l’Argentine en quelques mots Raph ? As-tu appris la salsa ? 🙂

– Le tango, pas de salsa là-bas ! C’était à Buenos Aires, au Catedral club, un endroit mythique, et mystique !

– Un souvenir particulier de ton aventure aux pays des lamas ?

– Les longues route de Patagonie. Les gens disent que ces routes ne tournent que dans un sens : vers le bas, à cause de l’horizon qui n’en finit pas.”

– Un bon spot pour le ski ?

– Je suis parti avec un client américain pour une journée, nous avons skié à Las Lenas, un spot de rêve pour le freeride !

treble cone nouvelle zélande

Van Yoga, au pied de la montée infernale pour la station de Treble Cone, Nouvelle Zélande.

– Et la Nouvelle Zélande, quelle impression ?

C’est un pays incroyable. Mon plus beau souvenir c’est une randonnée au refuge Muller avec un couché de soleil sur le mont Cook avec une fenêtre météo parfaite le lendemain. Il y avait aussi une ambiance vraiment cool dans la ville de Wanaka, au pied de Treble Cone, avec un lac superbe.”

 

Puis après tous ces voyages, il s’est passionné pour un autre univers : l’aéronautique. Il est devenu pilote puis formateur. Maintenant il passe ses saisons d’été dans les Alpes du Sud, à voler et à partager sa passion grâce à G1Aviation, située à Tallard.

en-vol-le-temps-est-suspendu

Au bureau aussi, on globe-trotte !

A Moutiers, le bureau est rempli de Globe-Trotteuses, venant de Nouvelle-Zélande (on y revient!), et d’Angleterre, voyageant en Amérique du Sud pendant des mois, ou surfant à l’aide du vent.

Marion a passé sa deuxième saison en Corse cette année, à travailler dans une école de kitesurf et planche à voile.

« – J’ai toujours voulu faire du kitesurf. Depuis mes 10 ans je rabats les oreilles de mes parents avec ce sport ! Alors il y a deux ans, après un stage en école à la Franqui, j’ai trouvé ce job en Corse (à l’aide d’un ami moniteur de ski l’hiver et de planche à voile l’été) pour travailler à l’accueil et la location de matériel de l’école Eole Figari, dont la paillote en bois est posée sur la plage de Figari, dans le sud. Un spot de rêve pour le vent, la convivialité et les fonds marins.»

Oxygene ski school staff

– Qu’est ce qui a été le plus difficile dans ton travail ?

– Apprendre à tenir debout sur un Stand-Up Paddle pour accompagner les randos !

– Le plus long ?

– Réussir à décapsuler une bière avec ma boucle de harnais de kite… ça m’a pris deux étés !

– Et le plus sympa ?

– J’hésite… soit la bière de fin de session au retour des cours, avec les collègues et les clients ; soit le challenge de garder les sangliers hors de portée de notre caisse de nourriture ! »

Au final, ces deux étés en Corse lui ont permis de relever le challenge du kite, de se perfectionner, et de profiter de chaque petit souffle qu’Eole voulait bien lui prêter !

Et puis au ski shop de Val d’Isère, nous avons Damien, un skiman un peu à part !

Né en Haute Savoie, dans la petite station de Praz de Lys, avec des skis aux pieds. Sa scolarité a été faite en partie à Hawaï où il a troqué les skis contre un surf. Après plusieurs saisons d’hiver dans sa station natale, il est venu à Val d’Isère travailler avec Oxygène comme skiman, cela fait 3 ans. L’été il travaille comme animateur dans des camps de vacances à Bordeaux, où il a déménagé afin de vivre au mieux sa passion du surf.

dada on skis

Mais surtout, l’été, il confectionne des bonnets qu’il tricote lui-même, et parfois avec sa grand-mère. Tous les bonnets de sa marque, Infamous Dada, sont eux-aussi des globe-trotteurs, ils naissent et voyagent avec Damien lors de ses surf trips autour du monde. Chercheur de vagues, il est allé au Japon, au Portugal et en Espagne ces dernières années.

infamous-dada-tricot«- Damien, une anecdote de tes nombreux voyages ?

– Quand j’étudiais à Hawaï, j’ai rencontré mon meilleur pote que je considère comme mon frère, Yota Miyachi, originaire des Alpes japonaises. Nous voyageons au moins une fois par an ensemble pour aller surfer, en Asie en Europe ou de retour sur l’île où nous nous sommes rencontrés.

– A la recherche de la vague parfaite alors ? …

– Exactement !»